Comme un seul homme
Enfermé dans sa chambre, un majordome se fait son cinéma avec les moyens du bord. Jouant tous les personnages à lui tout seul, il recrée décors et atmosphères, reconstitue conversations et arrière-pensées, s’évade dans la nature, tombe amoureux, se propulse à l’intérieur de son propre corps et marche sur la lune. Traversés par des bouffées de film de guerre ou d’espionnage, de multiples récits s’enchevêtrent et se bousculent au rythme de son imagination et de ses obsessions.
Vu par la presse
Libération
« Les visions obsessionnelles de ce majordome, zélé stratège de l’art ménager, se prêtent évidemment à l’imagination cinématographique. Le décor apparemment réaliste cède vite à un fourmillement visuel inouï, tandis que le film multiplie les effets de couleurs, de matière, les mouvements de caméra et le passage au noir et blanc. Sans pour autant altérer le travail du comédien mais en utilisant, au contraire, l’invraisemblable élasticité du visage et du corps, comme univers formel à part entière. »
— Maïa Bouteillet