Biographie & Contact


Jean-Baptiste Mathieu

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Après des études universitaires de sociologie et de cinéma, complétées par une année de formation à l’écriture de scénario à la Fémis, Jean-Baptiste Mathieu travaille comme réalisateur de films et concepteur d’installations vidéo depuis 1990.
Son œuvre se situe à la frontière entre documentaire, fiction et expérimentation.

Comme un opéra immobile est son premier film avec lequel il reçoit trois prix au festival Vidéoformes de Clermont-Ferrand, avant d’être remarqué dans différents festivals d’art vidéo à travers le monde. Sa deuxième réalisation, L’homme à la renverse, variation sur le thème du portrait d’artiste qui approche l’univers du peintre Bernard Quesniaux, est primée au Festival International du Film sur l’Art de Lausanne.

Par la suite, il réalise de nombreux documentaires pour les chaînes de télévision, explorant sous différentes formes le processus de création artistique (arts plastiques et design, théâtre et musique). Au fil des années, il collabore à différentes collections documentaires telles que L’Œil du cyclone pour Canal +, L’Art et la Manière ainsi que 360° GEO, Théâtr&Co, et Scalpel pour Arte, Paroles de musicien pour Mezzo et Manufactures d’art pour France 3.

Dans le cadre d’une commande d’artiste pour l’exposition « De la Lorraine » aux Musées de Metz, il conçoit Les visages de Jeanne, une installation multi-écrans autour de la figure de Jeanne d’Arc telle que l’ont représentée de grands cinéastes tout au long du XXe siècle. Une autre installation, 1-2-3 Merveille, est créée au Château de Malbrouck, dans le cadre de l’exposition « Merveilleux, d’après nature ».

Pour Arte, Jean-Baptiste Mathieu recrée également Oncle Vania de Tchekhov, d’après la mise en scène de Julie Brochen avec Jeanne Balibar, ainsi que Le Petit Chaperon rouge, d’après un spectacle musical de Georges Aperghis.
Par ailleurs, il tourne Mer agitée, un court-métrage de fiction avec Jean-Luc Bideau, avant de réaliser Comme un seul homme, vertigineux solo d’un acteur qui recrée un monde avec les moyens du bord.

Parallèlement, il s’intéresse à la mémoire et à la recherche. Produit à l’occasion d’une soirée thématique d’Arte, Mémoire de fer parcourt les ruines de la sidérurgie lorraine, tandis que Bonheur maximum garanti, film de montage réalisé pour Canal +, revisite les Trente Glorieuses. Et si nos villes avaient des ailes ? suit trois têtes chercheuses qui rêvent de nos déplacements dans la ville du futur.

Son moyen-métrage documentaire Un père américain, pour lequel il a été lauréat de la bourse « Brouillon d’un rêve » de la SCAM, a été primé à la Biennale du film d’action sociale à Paris, aux Rencontres Internationales Sciences et Cinémas à Marseille, au Festival Ciné-Vidéo Psy de Lorquin, ainsi qu’au Festival du Film de Famille de Saint-Ouen. À travers ce film, il tente d’observer comment l’absence de père se transmet d’une génération à l’autre au sein de sa propre famille.